Campagne internationale Diesel Fragrances conçue par Buzzman

Dispositif web, réseaux sociaux, affichage

Première diffusion 19 mai 2019

 

 

Dévoilée à midi ce dimanche 19 mai par Neymar Jr. sur ses réseaux sociaux, la campagne de Diesel Fragrances (L’Oréal) signée Buzzman lance le nouveau parfum « Spirit of the Brave », créé en collaboration avec le joueur. Dix ans après « Only The Brave », la marque écrit avec « Spirit of The Brave » un nouveau chapitre de la bravoure à l’aune de la personnalité du célèbre numéro 10. Le footballeur brésilien est devenu en seulement dix ans une star suivie par des millions de fans, de journalistes et de contradicteurs, dont chaque geste, chaque mot, est scruté, analysé, tweeté, partagé. Autant aimé par les uns qu’il est décrié par les autres. Alors que signifie la bravoure quand on est Neymar Jr. ? Reprenant les codes de l’entertainment, le film réalisé par Mark Zibert (La Pac) livre la définition de la bravoure « dans la peau de Neymar Jr. » en dévoilant ce qui constitue pour lui son histoire et son état d’esprit : ses tatouages. Chacun d’eux (plus de 70) illustre un évènement important de sa vie et témoigne d’une épreuve qu’il a rencontrée. Mêlant plans d’enfants dans une favela au Brésil et séances de tatouage du joueur où chaque nouveau tatouage fait écho à des moments clés souvent difficiles de sa vie, dans les stades ou face aux médias, le film révèle avec intensité la personnalité de Neymar Jr pour illustrer LA bravoure : ne pas se prendre trop au sérieux et ne jamais s’arrêter de jouer même face à ses peurs. Une mise à nu de la star, à la puissance visuelle, narrative et émotionnelle soutenue par la bande son et par la voix off. Le film très personnel et cinématographique qui ne peut que séduire, pas seulement les fans de Neymar Jr., est le premier film fait en France du réalisateur canadien multiprimé Mark Zibert et son premier dans l’univers du luxe.

Les créatifs Mickael Krikorian et Victor Sidoroff qui ont signé la campagne nous racontent avec enthousiasme leurs choix créatifs et de réalisateur faits en étroite collaboration avec Titem Mouici. La fondatrice de Kind Paris qui a apporté sa garantie de l’exécution des codes luxe pour réussir ce challenge, témoigne avec eux.

Mickael Krikorian et Victor Sidoroff: Dès le pitch de l’Oréal en mai 2018 pour célébrer les dix ans de Only The Brave avec un nouveau jus co-créé et incarné par Neymar Jr, on est parti sur ce script de raconter la bravoure avec ce qui lui colle à la peau, ses tatouages. On aime vraiment le football et on est fan de Neymar Jr. On connaît bien sa vie, ses tatouages. Il a eu beaucoup d’obstacles dans sa vie qu’il a appris à dépasser et toujours avec le sourire. Il est frêle, fragile mais il a la force de jouer avec ses peurs. On devait présenter 3 scripts minimum mais « on a joué la bravoure » en en présentant un seul, celui-ci. Dès le début de la compétition, Buzzman a tout de suite fait appel à Titem pour « en mettre plein les yeux ».

Titem Mouici : Ce qui m’a plu c’est que ce n’est pas le client comme le plus souvent, mais l’agence, Georges Mohammed-Chérif qui a eu le réflexe et l’intelligence de dire on va assembler nos talents et sortir un film magnifique. Ça m’a surprise car ça ne correspondait pas à ce que je sais faire dans le luxe mais j’ai accepté à la seule condition qu’on me fasse confiance voire même qu’on me laisse faire. Et effectivement on nous a laissés gérer ça tous les 3 tout le long de cette entreprise. Quand « Kriko » m’a raconté le film la première fois qui n’était pas encore vraiment écrit, je me suis dit qu’il allait subir tellement de transformations que je ne savais pas trop où j’allais. Alors qu’à une seconde près c’est l’histoire qu’il m’a racontée ce premier jour. C’est ce qui est absolument fascinant dans cette aventure.

Mickael Krikorian et Victor Sidoroff: D’autant qu’on a écrit le script en mai donc avant la Coupe du Monde mi-juin où Neymar Jr. a été le joueur du Mondial le plus critiqué parce qu’il tombait tout le temps de façon disons un peu trop démonstrative. Dans le script il y avait une scène où justement on jouait de ça. Vu l’enjeu, il a fallu le tester avec deux autres pistes. À cela s’ajoutait la difficulté de garder les réalisateurs dans la vague et de les intéresser aux nouveaux scripts. Mais au final c’est le script des tatouages qui a le plus performé !
Titem avait cherché tout de suite les meilleurs réalisateurs et les meilleures productions, dans ses propositions il y en avait 2/3 qu’on aimait bien et Mark Zibert, plutôt outsider, qui nous a bluffé par sa valeur ajoutée.

Titem Mouici  : À côté de grosses pointures, Mark Zibert a été notre coup de cœur. Il n’avait pas fait de film en France, encore moins de films de luxe. Dans sa bande il y a des films un peu dramatiques, pas forcément à la manière dont on traite les films de luxe, mais on savait qu’il allait sortir une bombe. Sa personnalité allait avec la complexité du film. Il est important que le réalisateur soit de haut niveau mais que les créatifs restent maîtres de leur film. Hormis le choix du réalisateur, la grande décision qu’il a fallu prendre de mon côté en production c’est d’accepter que sans tourner au Brésil, ça allait être un film de compromis et ça ne m’était pas tolérable. Le budget n’était pas réaliste par rapport à l’ambition que les créatifs avaient en tête et la fabrication de ce film. On ne pouvait pas imaginer tourner sur fond d’incrustation. Et la cliente nous a fait confiance en nous donnant les moyens pour livrer le « masterpiece » promis. En gros il fallait changer la personnalité de ce film qui est devenu brésilien par la puissance des images des enfants d’une sincérité absolue dans les favelas de Rio. L’émotion et l’authenticité du film sont liées à la proportion que prend le Brésil. Sur le tournage au Brésil, on devait faire 2 ou 3 séquences avec une caméra embarquée et une équipe réduite. Au final, c’est Mark Zibert qui a pris la caméra et a tourné au Steadycam, à l’IPhone. La Pac nous a fait la surprise de tourner des plans en secret.

Mickael Krikorian et Victor Sidoroff: On a vraiment travaillé main dans la main avec Titem en totale confiance. Même avec nos clients, on a tous assumé. On voulait raconter dans une montée en puissance toutes les facettes de la personnalité de Neymar, qui est vrai, comme ça avec cet état d’esprit. En tant que fans de Neymar Jr. c’était très particulier de tourner avec lui. Même s’il est protégé par son entourage, il est vraiment accessible, sans barrières, toujours souriant, adorable. Pour le tournage avec lui on avait la contrainte de tourner 4 heures en 2 fois à Paris. On a tourné dans les studios de Besson les scènes du salon de tatouage et celles du stade dans un décor magnifiquement reconstitué. On a shooté assez vite. Une semaine après on a tourné à Wagram les scènes de l’escalier et de la conférence. On a étoffé sa présence dans le film avec la scène de Neymar en 3 D. Après, tournage au Brésil pour sa lumière, et il ne restait plus qu’à monter les 180 plans du film avec un super monteur, Graham Chisholm. Dans notre script la scène du lion tatoué sur la main était au début. On ne savait pas que Diesel avait fait le flacon de parfum avec dessus le lion de Neymar. C’était comme une évidence. On l’a mise à la fin. Le montage avec la problématique de la chute et son interprétation a été accepté tel quel sans aucun retour. Pour la musique c’est Georges (Mohammed-Cherif) qui est venu avec ce morceau de Zak Hemsey « The Runner ». Mark avait fait une proposition qui marchait bien mais on voulait être un peu dérangeant. Quand on a fait un film on a toujours beaucoup de doute sur la musique. On a contacté plein de monde mais ce qui collait le mieux c’est The Runner. Pour la voix off, on a choisi un comédien franco-américain, qui disait le texte comme s’il le rappait. C’est cette version qui est diffusée à l’international avec les sous-titres adaptés aux 40 pays.
On est vraiment très heureux et très fiers d’avoir fait cette campagne qui est de plus notre première campagne internationale.

Titem Mouici  : Ce qui me marque le plus dans cette expérience, c’est que la fluidité à l’image traduit la fluidité des conditions de cette collaboration extrêmement longue dans une confiance mutuelle entre agence, client, réalisation/production. Il y a eu des cadeaux de toutes parts : on a offert à la production de faire rentrer un réalisateur, de talent certes, dans le luxe qui n’était pas sa légitimité. Et La Pac nous a fourni une production absolument remarquable. » Au final un film très crafté, qui fait entrer Buzzman dans une nouvelle dimension.

 

Production
réalisateur Mark Zibert
directeur de la photographie Nicolas Loir
production LA PAC
producteur Jérôme Denis
bureau d'execution Kind Paris
production supervisor Titem Mouici
Agence
agence Buzzman
directeur de la création Georges Mohammed-Cherif
senior copywriter Mickael Krikorian
senior copywriter Victor Sidoroff
directeur artistique senior Mickael Krikorian
directeur artistique senior Victor Sidoroff
assistant directeur artistique Steven Daout
assistant directeur artistique Rick Andersen
head of production Vanessa Barbel
tv prod Assya Mediouni
assistant TV prod May Pham
droits Dee Perryman
Client
client Diesel Fragrances
Technique
directeur des productions Eric Lipchitz
coordination de production film Alma Labarthe
producteur de service STEPHANE Haddad
régisseur général Clement Trontin
1er assistant réalisateur Franck Percher
styliste Joana Dacheville
chef décorateur Audrey Malecot
storyboarder Delphine Lhomme
Post-production
monteur Graham Chisholm
étalonneur Mathieu Caplanne
post-production Nightshift
post-producteur Paul Crehange
post-producteur Jeanne Negre
post-producteur Sébastien Voisin
head of post Laurence Lelong
superviseur Vfx Thomas Nautin
superviseur Vfx Clément Germain
superviseur Vfx Cyril Chantereault
vfx Mathematic
finalisation Sébastien Aubert
finalisation Clément Papin
finalisation Forent Scieur
supervision musicale Too young
production son Schmooze