Campagne Banque Populaire conçue par Marcel

Dispositif TV, web

Première diffusion 4 octobre 2020

Banque Populaire Marcel réaffirme son engagement auprès de tous ceux qui entreprennent à travers un film de marque imaginé par Marcel. Réalisé par Lina Söderström (Wanda), le film met en scène dans leur quotidien au travail des artisans, commerçants, patrons de PME. Chacun s’active à sa tâche sifflotant, chantant ou chantonnant « Free » de Stevie Wonder, la musique emblématique de la marque depuis 28 ans. Les voix se mêlent progressivement et viennent célébrer ensemble l’envie d’entreprendre. Free devient ainsi l’hymne des entrepreneurs, l’hymne de la réussite que chacun d’entre eux porte en lui. Pour la première fois de musique d’accompagnement, Free devient l’élément central du film, provoquant l’émotion. Xavier Le Boullenger, directeur de création, répond à nos questions sur cette nouvelle campagne qui se démarque de l’univers créatif précédent :

Banque Populaire a choisi Marcel en 2014. Est-ce que ce sont les mêmes créatifs qui ont conçu depuis les différentes campagnes ?

Non, il n’y a pas de créatifs attitrés au compte Banque Populaire. Si l’exigence est à chaque fois au rendez-vous, nous faisons tourner les équipes, pour apporter le style le plus approprié selon le brief et en fonction des ressources de l’agence. C’est une composition ad hoc. En revanche, c’est le même DC (votre serviteur) qui pratique la marque depuis 5 ans.

– Comment des créatifs trentenaires et + intègrent l’historique d’une saga publicitaire marquante de 30 ans ?

On regarde les films (Les Indiens, La Vie) et on comprend pourquoi ils sont marquants. On y retrouve de la liberté, de l’audace, la musique Free, des valeurs et un ton caractéristiques de Banque Populaire et assez cool pour une banque. Une fois qu’on a compris ça, on passe en 2020 et on prend le brief avec la donne actuelle.

– Avec des campagnes associées à une même musique depuis 28 ans, comment fait-on pour se renouveler dans la tradition ?

La musique d’une pub lui donne une énorme part de son identité. Elle plonge le spectateur dans une émotion et ne doit faire qu’un avec les images. Avec Banque Populaire, on connaît à l’avance le thème qui accompagnera nos images. À chaque campagne, on le réorchestre pour qu’il arrive de façon la plus cohérente possible avec l’histoire qu’on raconte. On fait évoluer la musique au fil des réorchestrations au même titre que la façon de filmer, que l’image elle-même, que les métiers qu’on met en scène qui évoluent eux aussi, etc. en respectant un nom, un logo et une charte qu’on fait évoluer pour rester dans l’ère du temps.

 Est-ce que cette idée de rassemblement au symbole fort autour de l’hymne a été inspirée par la période de confinement et l’élan de solidarité exprimé ?

Oui. Cette période d’incertitude dans laquelle nous les gens, mais aussi les marques, avons besoin de repères était vraiment propice à franchir un cap en faisant du thème Free utilisé par Banque Populaire depuis quasi 30 ans, un hymne à la réussite, un air fédérateur. L’effet confinement a poussé Banque Populaire à réitérer sa raison d’être : être là pour les entrepreneurs.

– En quoi elle colle parfaitement à l’image de la banque et à cette période exceptionnelle où il faut repartir/aller de l’avant ?

Banque Populaire c’est une banque créée il y a 100 ans par des artisans, des commerçants et des petits industriels à qui les grosses banques de l’époque ne voulaient pas prêter d’argent. C’est donc une Banque dont l’ADN est basé sur la coopération et la solidarité, une banque des territoires de France, des gens qui se relèvent les manches, et qui vont de l’avant. En cela, l’idée de rassemblement autour d’un symbole fort, l’hymne était pertinent.

– Avec la mise en avant des métiers apparus comme essentiels lors du confinement ?

On a bien vu avec le confinement que les entrepreneurs sont le poumon économique de la France. Les boulangers, les maraîchers, les petits industriels, la production locale. Sans parler des coiffeurs, des médecins, etc. Quand ils ne sont pas là, rien ne va plus. Sans compter l’aspect social qu’ils tiennent dans nos vies.

– Comment avez-vous envisagé et mené l’exécution de cette idée ?

L’idée d’un hymne chanté par des protagonistes reste un exercice particulièrement risqué… Au final, on veut avoir un objet publicitaire qui plaît, mais qui reste véridique, avec des entrepreneurs qui s’approprient la chanson identitaire à une banque. Et on ne voulait pas tomber ni dans le clip, ni dans une comédie musicale, ni dans « les sept nains », surtout pas Grincheux, ni dans du lipdub… Pour réussir ce genre d’exercice, il vaut mieux enregistrer la chanson à l’avance et la faire jouer sur le set par les héros du film. Il faut croiser les passages avec les plans qu’on veut tourner, c’est un sacré casse-tête.

– Pourquoi avoir choisi la réalisatrice Lina Söderström ? Ce qui a séduit dans sa bande ou son approche du film ?

La bande de Lina nous a séduit parce qu’il s’en dégageait le dosage parfait entre véracité d’un propos, avec de vrais gens à l’image, le souci du détail qui résume à lui seul une situation, une personne ou un état d’esprit, et une certaine poésie et un modernisme dans les plans, le stylisme et la déco qui rend le tout hyper agréable et fluide. Le fait qu’elle soit non francophone n’avait aucune incidence sur la comédie puisque les seules paroles prononcées sont celles de la chanson. Je tiens aussi à saluer le travail génial de Mélodie Preel, la DOP qui a rendu chaque plan hyper vivant et juste.

– Qu’est-ce que la réalisatrice a apporté au script initial ? Au film ?

De la modernité, du lâcher prise dans la mise en scène. C’est un film vignettes, mais super fluide, ni dans le pathos, ni dans la surenchère d’explosion de joie. On est dans l’énergie, la bonne énergie. Celle dont nous avons tous besoin en ce moment.

 

Making of

Production
réalisateur Lina Söderström
directeur de la photographie Mélodie Preel
production WANDA
producteur Antoine Bagot
Agence
agence Marcel
chief creative director Anne de Maupeou
directeur de création Xavier Le Boullenger
copywriter Marianne Desgrandchamps
directeur artistique Vincent Teffene
head tv prod Sophie Megrous
Client
client Banque Populaire
Technique
directeur de production Anis Gaiji
agent de directeurs de la photographie Kinou | Cinematographer Agency
Post-production
directeur de post-production Frédéric Lubin
musique Stevie wonder - Free
production son The