Campagne internationale Carrefour conçue par Publicis Conseil

Dispositif TV, web

Première diffusion 22 novembre 2020

 

Carrefour lance sa campagne de Noël 2020 imaginée par Publicis, qui tient compte du contexte « un peu bizarre, bizarre » de cette année comme le dit la petite héroïne du film « La lettre au Père Noël » réalisé par Rudi Rosenberg. L’enseigne a choisi de perpétuer la magie de Noël tout en assumant le contexte Covid tant dans l’histoire, les images et la voix-off d’une petite fille qui écrit sa lettre au Père Noël. Porté par la musique de Planétarium, le film met en scène la petite fille au sein de sa famille et en parallèle de vrais collaborateurs Carrefour s’activant au sein des magasins pour répondre aux attentes des consommateurs au moment des fêtes de fin d’année. Impatiente de voir réaliser ses désirs mais consciente de la tâche exceptionnelle que le père Noël doit accomplir cette année, elle lui dépose un verre de lait et des cookies pour qu’il prenne des forces. Un cadeau que remarquera le livreur avant qu’apparaisse le mythique destinataire. Avec subtilité, le film retranscrit toute la magie de Noël, en faisant la parfaite jonction entre la féerie de cette période, avec ses codes cinématographiques, et la réalité du contexte, vu à travers le regard de l’enfant, pour dévoiler la mobilisation de l’enseigne qui ne prétend pas être le Père Noël.

Pour les créatives Bénédicte Pelletan et Aurélie Breton, en team depuis trois ans chez Publicis, leur premier film Carrefour et premier film de Noël a été un vrai challenge : « C’était compliqué de faire un film de Noël en 2020, sachant qu’on a été briefé le premier jour du (premier) confinement, notre premier brief en Teams, et qu’ensuite la stratégie n’a pas cessé d’évoluer, en fonction de la situation en Europe et des contraintes. On a commencé avec  l’envie de faire un film plutôt dans la magie pour divertir les gens. De l’autre côté, on était dans la réalité de Carrefour avec le quotidien des collaborateurs. On était soit dans le divertissement pour faire du bien aux gens, un feel good movie, soit on était plus réaliste et on mettait en lumière les collaborateurs Carrefour qui avaient un peu souffert de la situation. Au final, ça a été un choix stratégique de plutôt miser sur la réalité de l’année et de valoriser et mettre en scène les collaborateurs pour les remercier un peu via ce film ; avec comme enjeu de rester touchant et ne pas être trop triste pour un film de Noël en montrant la réalité. Et en même temps plus on faisait référence à l’année, plus on était obligé de la montrer telle qu’elle était, avec les masques etc.

D’où le choix du réalisateur, Rudi Rosenberg : « Dans sa note, il y avait tout ce qu’il fallait, hyper bien dosé. Rudi était le réalisateur parfait pour retranscrire avec la plus pure des justesses la situation sans que ce soit mièvre. Il a apporté la juste dose, avec d’un côté la réalité de vrais collaborateurs de Carrefour, qu’on voulait filmer avec authenticité sans que ça fasse artificiel, et les scènes de vie où il a amené plein de petits détails pour plus de justesse, comme la petite fille qui raconte que son frère n’a pas été très sage et qu’on voit à l’image qu’elle ne l’est pas plus. Rudi est reconnu pour son art du casting et sa direction d’acteurs mais il y avait aussi un véritable enjeu craft et visuel, car on n’était pas dans l’hyper réalisme, dans lequel il s’est fortement impliqué. Rudi est l’un des rares réalisateurs qui arrive à allier la justesse du casting avec un craft poussé. » Autre contrainte à prendre en compte, la diffusion de ce film de Noël dans huit pays où le Groupe est implanté, dont deux pays d’Amérique Latine. « Chaque pays a sa façon de célébrer Noël mais il fallait que tout le monde puisse se reconnaître, avec la question de savoir s’il y avait de la neige, si on portait des manteaux ou des pulls etc. Avec Rudi, qui s’est bien battu pour cet enjeu, on a su les convaincre que le film devait être avec de la neige, des sapins de Noël et qu’il fasse froid, sinon la magie de Noël serait compliquée à retranscrire. On a donc gardé l’iconographie de Noël, avec un père Noël à la fin pour garder le mythe et qui permet d’apporter de la légèreté. Au final, chaque pays s’est bien projeté dans la magie de Noël du film. »

C’était la première fois que les deux créatives travaillaient avec le réalisateur : « Un bonheur de travailler avec lui. C’est un vrai acharné du travail, tant qu’il peut mieux faire, il continue, il va chercher jusqu’au bout. Il a cherché pour le casting, pour avoir la meilleure petite fille, dont c’est d’ailleurs le premier rôle, et pareil pour la post prod.
Rudi est toujours à l’écoute, toujours dans la collaboration. Il interroge pour avoir le ressenti des autres. Il est dans l’authentique. Son credo, c’est le réalisme, que les gens y croient. En synchro avec la petite comédienne du film, il entendait la moindre nuance dans les phrases. C’est la fraîcheur qu’il fallait au film, pour raconter un conte qu’on vit chaque année, le seul moment de l’année où on peut faire une pause avec la réalité, et l’intégrer dans un contexte très particulier. C’est un film de Noël unique, connecté à la réalité et qui nous déconnecte ».

 

 

Production
réalisateur Rudi Rosenberg
directeur de la photographie Peter Riis
production Insurrection
producteur Hélène Daubert
Agence
agence Publicis Conseil
chief creative director Marco Venturelli
directeur de la création Jean-François Goize
copywriter Bénédicte Pelletan
assistant copywriter Morgan Carrio
directeur artistique Aurélie Breton
assistant directeur artistique Edgar Heusch
tv prod Benjamin Auberdiac
Client
client Carrefour
Technique
directeur de production Benoît Roques
coordination de production film Carole Guy
styliste Muriel Dantard
chef décorateur Gaël Leroux
chef décorateur Pascaline Feutry
Post-production
monteur Delphine Genest
post-producteur Nathalie de Ramecourt
post-producteur Nathalie Catanzano
musique Justin Hurwitz - Planetarium BOF : La La Land
production son Schmooze
production son Prodigious
producteur son Frederic Prados