Campagne Ubisoft conçue par BBDO Paris

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Première diffusion 25 octobre 2018

 

À l’occasion de la sortie de Just Dance 2019 le 25 octobre, Ubisoft déploie ce même jour une campagne EMEA conçue par BBDO qui célèbre le besoin et la joie de danser à travers un film vibrionnant « The Beat » réalisé par Gary Freedman ( La Pac). Rythmé par Work Work de Britney Spears, le film est une immersion haletante et à l’énergie communicative sur la piste de danse aux côtés de danseurs de tous âges et de toutes origines, mettant en scène des générations de danseurs lors de moments clés d’une vie. Le film débute avec des danseurs septuagénaires dans une maison de retraite avant de montrer des danseurs de plus en plus jeunes jusqu’à la plus tendre enfance avant d’arriver là où tout commence : un bébé dans le ventre de sa mère  : « It all starts with a beat » (tout démarre avec un rythme). Danser est inné, c’est pour cela que l’envie de danser nous accompagne tout au long de notre vie, et tout au long du film à la prouesse cinématographique remarquable, qui se démarque du registre comédies déjantées du réalisateur. Un choix de réalisateur inattendu pour un tel projet, que nous expliquent Benjamin Dessagne et Stéphane Santana :

Comment en vient-on à choisir Gary Freedman, réalisateur réputé de comédies loufoques, pour réaliser un film de « danseurs déchaînés » où priment le rythme et le mouvement ?

Nous n’avons pas immédiatement pensé à Gary Freedman mais lorsque La Pac lui a proposé le film, son enthousiasme pour le projet nous a convaincu qu’il était le bon réalisateur sur ce sujet. Certes, il n’a pas ce genre de film dans sa bande, mais au vu de son talent, de la qualité de ses choix de casting, de direction d’acteur et de direction artistique, c’était le bon choix. Et puis quand il s’agit de rythme, les montages de Gary Freedman sont excellents.
C’est également parce qu’il n’avait pas ce genre de projet que nous avons compris l’importance qu’il portait à ce script et ce qui serait son degré d’implication. Ce film pourrait ainsi lui permettre d’enrichir sa bande avec un film d’un autre registre et s’ouvrir à d’autres types de projets.

Et  c’est également une histoire de confiance avec La Pac et Jérome Denis.

-Quelle était la difficulté de ce projet «  frénétique » ? 

Se dire que concrètement, on partait avec beaucoup d’inconnues.
Gary Freedman et nous mêmes souhaitions un film aussi vrai que possible. Afin d’y arriver, Gary souhaitait ne caster que des danseurs amateurs, et les faire venir avec leurs vêtements de tous les jours.
Pour un traité encore plus réaliste, le film a été shooté en steadicam, lumière et en décors naturels.
Ce genre de projet ne peut se faire que si l’on a confiance en la production avec laquelle le travail se fait, et si le client a une confiance totale en l’agence, parce que l’on part sans story-board, shooting-board, répétition, chorégraphe ou tous types de document prévalidés, exceptés les lieux de tournage.
En somme, c’était un peu : « Filmons les danseurs et on verra bien ce qu’il en sort ».

La confiance , l’envie et l’ambition: une recette que nous détaille le producteur Jérôme Denis. « Le film a été intégralement tourné à Londres. Le budget n’était pas nécessairement en phase avec l’ambition créative au départ. Et l’ambition était grande. Il revient à Matthieu Elkaim et à Julien Sanson d’avoir accepté de contourner le problème en se dégageant d’une compétition classique. Tout a fonctionné dès lors à l’envie et à la confiance, et je crois que ce n’est pas une si mauvaise recette quand on regarde le film : le réalisateur avait très envie de faire ce film -et moi aussi, il a convoqué les équipes avec lesquelles il bosse la majorité du temps sur Londres. Sa garde rapprochée. Je lui ai présenté le dop, et nous avons monté une production docu/clip/pub un peu hybride, avec cette énergie… Que ce soit l’agence, le client et même le réal, c’était un premiere d’aborder une production à enjeu de la sorte. Ca a parfois piqué, rien de bien méchant, mais le process a été plutôt heureux. Spéciale dédicace à Morgane ( Bohn) qui a montré à quel point le job de TV prod est clé encore aujourd’hui. 3 jours bien remplis à écumer les quartiers les plus improbables de Londres, en cumulant parfois 4 décors dans un seul et même lieu, du sud-ouest au nord-est, au son de Britney et de quelques autres tracks… la décision sur la musique s’est faite sur le tard ».

 

 

  

 

 

 

Production
réalisateur Gary Freedman
directeur de la photographie Mauro Chiarello
production LA PAC
producteur Jérôme Denis
Agence
agence BBDO
directeur de la création Matthieu Elkaim
directeur de création Stéphane Santana
directeur de création Benjamin Dessagne
copywriter Linnea Kavsjo
directeur artistique Clement Payen
head of production Julien Sanson
tv prod Morgane Bohn
Client
client Ubisoft
Technique
directeur des productions Eric Lipchitz
production de service Jacob Swan Hyam
Post-production
post-production Editors
post-production Back Up
head of post Laurence Lelong
production son The