Campagne EDF conçue par Havas / BETC

Dispositif TV, digital

Première diffusion 8 mai 2023

Deux ans quasiment jour pour jour après le premier épisode de la saga EDF Eva, Violette, la pro du climat, fait son grand retour dans ce septième film réalisé par Realité (Big Productions), au grand effroi de sa tante. Obligée de la garder pendant quelques jours, Eva va en faire des cauchemars au point de l’imaginer omniprésente aussi menaçante que savante. Un vrai film d’angoisse, jusqu’à ce qu’elle trouve la parade et retrouve le sourire, pour l’accueillir en toute sérénité et fierté, grâce à l’installation de panneaux solaires par EDF sur son toit pour consommer et produire sa propre énergie. De quoi s’affirmer elle aussi en pro du climat. On retrouve dans ce nouveau film EDF, la touche fantastique, inquiétante, étrange et originale du premier et l’humour décalé de la saga, parfaitement maîtrisés par le duo de réalisateurs.

Interview des Réalité

Le retour de la nièce surdouée d’Eva, l’héroïne attachante de la saga qu’on a appris à connaître au fil de ses aventures EDF depuis deux ans, est l’occasion de faire plus ample connaissance avec les Realité qui signent ces rendez-vous publicitaires aussi originaux que réjouissants. Le duo franco-espagnol composé de Jason Causse et Alba Solé, à présent plébiscité en France, a bien voulu répondre à nos questions :

-Tout d’abord, pourquoi ce nom de Réalité ? Et de quand date votre duo ?

“Réalité” nous paraissait un nom plutôt marrant pour un duo de réalisateurs. Je crois qu’on sortait de la projection du film homonyme de Quentin Dupieux au Festival de Sitges et on s’est dit « ça sonne frais, c’est prétentieux et c…à parts égales. Et puis un nom français à l’étranger ça fait chic, c’est du parfum, ça donne envie ». C’était en octobre 2016 à Sitges (Barcelone), si ma mémoire est bonne. À l’époque on était étudiants en cinéma – prétentieux et c… du coup – mais c’est qu’à partir de 2018 qu’on s’est vraiment mis à travailler en tant que duo sur le marché espagnol. En 2020, on a fait notre premier film en France – Aigle – et environ un an après les premiers EDF.

 

-Comment fonctionne votre duo, chacun ses compétences ou partagez-vous tout ?

Depuis nos premiers courts-métrages, on a toujours travaillé de la même manière – on fait tout à deux. Ça discute, ça débat, c’est jouissif. Et une fois qu’on s’est mis d’accord sur les intentions, on est très rarement en désaccord par la suite. Ça nous oblige à vraiment rationaliser notre approche, c’est pas du “j’aime” ou “j’aime pas”, c’est raisonné. Chaque décision découle de l’intention générale.

On a un petit jeu qu’on aime bien faire pour s’assurer qu’on a bien mis les pendules à l’heure. Quand les premiers rounds de casting arrivent, on regarde chacun de son côté, sans se consulter. Si sur 200 personnes on a retenu les mêmes 3 profils, c’est qu’on est plutôt pas mal – et croyez-moi ça arrive souvent.

 

-Aujourd’hui il est rare qu’une marque confie une saga publicitaire à la même équipe sur plusieurs années. Est-ce que le challenge est différent que pour la réalisation d’une seule campagne ? En quoi ?

Le challenge n’est pas tout à fait le même. L’enjeu est différent. Une saga a un impact beaucoup plus grand sur l’image d’une marque. Et ça peut durer des années, donc faut pas se louper.

En tant que réalisateurs, la priorité c’est de trouver une tonalité originale qui donne une vraie personnalité à la saga. Une voix qui puisse raconter n’importe quelle histoire tout en gardant son identité. Ça passe tout d’abord par trouver un langage visuel et s’y tenir. Mais c’est aussi la DA, la photo, le stylisme… et la comédienne ! D’ailleurs, Frankie en tant que comédienne est époustouflante (mais ce qui est vraiment énervant c’est qu’en plus elle est hyper sympa et drôle).

 

-Quelle est votre approche ? Est-ce difficile de se renouveler dans la continuité ?

Ça demande un gros travail d’écriture de note. C’est un peu comme faire un deck pour une série. On y met tous les outils nécessaires pour pouvoir faire autant de films que le voudra l’agence.

Après ce travail de conception, pour nous c’est plutôt simple. Les règles du jeu sont claires, il suffit juste d’être de bons joueurs. Pour le renouvellement, on fait confiance au scénariste.

 

-Et pour renouveler votre inspiration en général ?

C’est simple. On regarde beaucoup de films pour l’inspiration et on part en vacances pour la renouveler.

 

– Quel est votre apport créatif dans cette saga ?

On a l’habitude de mettre beaucoup d’idées dans nos notes. On tord les scripts dans tous les sens, on challenge les scènes et on en propose de nouvelles. Ça nous éclate. Avec les créas sur EDF, on a travaillé main dans la main dès le départ. C’est une relation vraiment géniale. Cette saga c’est un peu notre bébé.

 

-Que vous apporte une telle relation sur le long terme avec la marque et l’agence ?

C’est que du kiff. On aime ces films et on prend tous un vrai plaisir à les faire. Plus le temps passe et plus on se rend compte à quel point c’est rare et précieux comme relation. On est tous dans le même bateau. C’est une énergie de groupe vraiment incroyable, du client au chef op. BETC et EDF ont clairement su générer cette rare dynamique.

 

– Avez-vous toujours la même envie pour réaliser chaque film ou redoutez-vous l’usure ?

EDF c’est un petit oasis auquel on a toujours envie de retourner. Et on ne peut dire qu’un grand merci.

 

 

Production
réalisateur Réalité
directeur de la photographie Oscar Faura
production Big Productions
producteur Raphaël Carassic
producteur Nizar Eltayeb
Agence
agence Havas/BETC
chief creative director Rémi Babinet
directeur de la création Jérome Galinha
copywriter Sandra Mac Millan
copywriter Thomas Prechac
directeur artistique Marion André
tv prod David Green
Client
client EDF
Technique
directeur de production Christine Fauconnot
coordination de production film Virginie Lempereur
assistant(e) de production Yann Morisse
production de service Shotinmars
styliste Maud Dupuy
chef décorateur Lucie Beauvert
Post-production
monteur Manuel Coutant
post-production FIRM
directeur de post-production Natasha Dolard