Thomas Laurent, auparavant Head of Production chez Australie.GAD, se lance dans une nouvelle aventure aux côtés de David Danesi, CEO de Digital District Entertainment. Suite à la reprise par le groupe, dans le cadre d’une délégation de service public, des studios de la Victorine à Nice et de l’aménagement d’un pôle de tournage, Thomas Laurent prend en charge son développement. Un changement de cap pour le producteur, non prémédité : « Nous nous étions rencontrés avec David il y a quelques mois à l’occasion du développement d’un projet de fiction. Je venais lui parler d’un long métrage sur lequel je travaillais car je tenais vraiment à avoir son avis. C’est à ce moment-là que David m’a parlé de la Victorine et de son intention de reprendre ces studios mythiques. J’ai évidemment trouvé le projet extraordinaire : un projet ambitieux, audacieux, qui se projette vers l’avenir. David avait besoin de quelqu’un pour l’accompagner sur ce développement, d’un relais au sein du groupe pour amorcer la transformation et il m’a demandé si cela pouvait m’intéresser. Je n’ai pas hésité très longtemps ».

Ce projet de grande ampleur, pour redonner de la splendeur aux studios de la Victorine et les faire rentrer dans une nouvelle ère de productions, va de pair avec l’ambition de Digital District Entertainment « de passer de groupe de post production à un groupe audiovisuel important tant sur le plan national qu’international » explique Thomas Laurent. « C’est pour ça que je suis là. Digital District Entertainement doit se tourner vers l’avenir et rester à la pointe des dernières technologies. Au-delà de la modernisation des infrastructures existantes des Studios de la Victorine, tout en veillant à conserver l’âme et l’histoire de ce lieu mythique, nous voulons regrouper sur le site l’ensemble des services et compétences nécessaires à la fabrication d’un film, en y apportant le savoir-faire de Digital District sur tout ce qui est effets numériques. Autour des Studios de la Victorine, nous voulons créer un véritable centre d’expertise dédié à l’audiovisuel avec post production, location de matériel, VFX, production virtuelle. »

De quoi mettre à profit son expérience : « J’ai passé de longues années en agence de publicité, ce qui m’a permis d’apprendre l’agilité, la compréhension client, la fabrication et la chaîne de production, le service. C’est ce que j’ai envie de mettre à la disposition du secteur de la pub et de la fiction à partir de maintenant. Nous voyons le groupe Digital District Entertainment comme une boîte à outils : un ensemble d’expertises allant de la production à la livraison des assets en passant par évidemment la post-production, les effets spéciaux ou encore le son. Avec cette nouvelle offre, nous voulons proposer aux réalisateurs, créatifs, producteurs, une chaîne créative vertueuse et innovante, en faisant en sorte que la production française se recentre sur son territoire. Beaucoup de choses évoluent dans la production aujourd’hui (décentralisation, importance des nouvelles technologies, multiplicité des supports et des contenus ), et je veux être au cœur de ce changement, de cette évolution. Grâce à ces studios, grâce à cette vision, nous voulons écrire l’histoire du cinéma de demain ».