L’expérimentée maison de production publicitaire La Pac dirigée par Jérôme Denis noue un partenariat avec la jeune production DeGaulle créée en 2016 par Édouard Bonnet. « C’est une belle et excitante collaboration qui s’annonce tant pour nous que pour tous ceux avec qui nous travaillons. Un partenariat entre deux maisons pleines d’envies créatives, prêtes à faire face et à proposer, main dans la main, des solutions aux nouvelles problématiques que notre corporation rencontre aujourd’hui » déclarent les deux producteurs.

Une décision basée sur l’évidence de la synergie entre ces deux productions : « Je suis toujours à la recherche de talents, confie Jérôme Denis. Généralement des réalisateurs. Mais un producteur, c’est également un talent ! J’ai rencontré Édouard alors qu’il travaillait pour Stéphanie Huguenin (Francine Framboise) qui partageait mes bureaux quand j’ai repris La Pac, alors rue de Monceau. J’ai suivi son parcours, la création de DeGaulle et surtout, j’ai apprécié son positionnement, rare pour une génération plutôt orientée clip et luxe : la comédie. Passé par Buzzman, il avait été à bonne école. Les circonstances ont fait que nous nous sommes recroisés, via un des réalisateurs avec lequel nous travaillions tous les deux : Thomas Leisten Schneider. On a rapidement compris la complémentarité de nos deux structures : entre l’ADN créatif et l’expérience de La Pac, et le goût des briefs escarpés de DeGaulle, nous avons discuté pendant un an pour dessiner les contours de notre collaboration. Et c’est chose faite. Les structures gardent chacune leur bureau, elles sont très proches l’une de l’autre. DeGaulle est Galerie St Marc, [La Pac rue de la Paix] avec sa post prod et son bientôt mythique parlour. DeGaulle continuera de produire pour les agences avec lesquelles elle a démontré son efficacité et son talent. La Pac aussi. Les réalisateurs pourront être produits par les deux structures. Nous échangerons les briefs. »
Édouard Bonnet ajoute : « Chez DeGaulle, il y a une chose qui prime et qui a fait notre force jusqu’aujourd’hui : le respect presque aveugle d’un ADN fondateur de la maison. C’est un ADN de « problem solver » qui remet la fabrication au centre de notre métier. La fabrication au service de la création. Un ADN effectivement hérité d’un passé en agence -très- créative où l’idée mérite le plus grand respect jusque dans son exécution. La plupart de nos films sont produits en France car c’est ainsi que nous trouvons généralement les meilleures solutions. Je me suis vite rendu compte, dès nos premières discussions avec Jérôme, que nous partagions ces valeurs et « le code » dit que toute personne qui partage ces valeurs doit être associée au projet. La nature de notre métier nous fait aimer l’idée du partage de compétences. Aujourd’hui, nous vendons deux services finalement assez différents et le mélange des deux ne pourra en être que détonnant. Jérôme et La Pac nous apporteront l’expérience et le mentoring dont nous commencions à avoir besoin pour aller plus loin et nous tâcherons humblement de leur insuffler l’énergie et le goût pour la « mission impossible » qui nous constituent. »